Léonce et Léna
de Georg Büchner
Adaptation : François Regnault
Mise en scène : Jürgen Genuit
Avec Marc Toupence (création), Cyril Graux (reprise), Matthieu Gaudeau (création), Jean-Luc Billat (reprise), Isabelle Sanchez, Florence Marquier, Gérard Renoux, Sébastien Laurier (création), Jürgen Genuit (reprise)
Lumière : Philippe Rivière
Costumes : Hervé Poeydomenge et Véronique Dubergey
Masques : Denis Esquirol
Scénographie : Vinciane Tribot
Musique et graphisme : Thierry Esquirol
Administration : Marc Heinz
Crédits photos : Eric Marie Magdeleine
Adaptation : François Regnault
Mise en scène : Jürgen Genuit
Avec Marc Toupence (création), Cyril Graux (reprise), Matthieu Gaudeau (création), Jean-Luc Billat (reprise), Isabelle Sanchez, Florence Marquier, Gérard Renoux, Sébastien Laurier (création), Jürgen Genuit (reprise)
Lumière : Philippe Rivière
Costumes : Hervé Poeydomenge et Véronique Dubergey
Masques : Denis Esquirol
Scénographie : Vinciane Tribot
Musique et graphisme : Thierry Esquirol
Administration : Marc Heinz
Crédits photos : Eric Marie Magdeleine
Citations presse
[...] Ecrit par un tout jeune homme (Büchner a 22 ans en 1836), empli de grâce et de jeunesse, mêlant en dépit de sa fantaisie des états d'âme encore adolescents sur l'ennui ou la paresse, ce conte fonctionne avec tous les ingrédients requis par le genre et possède ce quelque chose de plus qui en fait une œuvre précieuse : l'amour du langage et de la formulation pour ne pas dire de la formule.[...]
Ce goût de la phrase qui précède le réel, qui possède sa propre magie, n'a pas échappé à la lecture de Jürgen Genuit dont la mise en scène suggestive, également magique, volontiers naïve et toujours juste, se régale à rendre visible le monde enchanté quoique mélancolique de Büchner.
Avec un travail notamment sur la couleur, -pure, immaculée au départ pour évoquer un monde aseptisé, n'appartenant pas au prince mais au protocole, peu à peu rougeoyante puis vive lorsque Léonce et Léna recouvrent leur liberté et s'approprient le monde -, avec une interprétation généreuse, tour à tour comique et grave, le spectacle du Théâtr'action propose une vision pleine et subtile de cette fable à l'ironie mordante.
La tendresse n'y est cependant jamais bafouée, elle s'exprime aussi bien à travers les personnages les plus bouffons qu'à travers une poésie simple chantant la beauté du monde. C'est ce mélange de tons, cette multiplicité de points de vue qui nourrissent le spectacle et lui donnent son raffinement sans sérieux.
Avon Sophie
Point de vue Léonce et Léna
Sud-Ouest,
18 septembre 1996
Ce goût de la phrase qui précède le réel, qui possède sa propre magie, n'a pas échappé à la lecture de Jürgen Genuit dont la mise en scène suggestive, également magique, volontiers naïve et toujours juste, se régale à rendre visible le monde enchanté quoique mélancolique de Büchner.
Avec un travail notamment sur la couleur, -pure, immaculée au départ pour évoquer un monde aseptisé, n'appartenant pas au prince mais au protocole, peu à peu rougeoyante puis vive lorsque Léonce et Léna recouvrent leur liberté et s'approprient le monde -, avec une interprétation généreuse, tour à tour comique et grave, le spectacle du Théâtr'action propose une vision pleine et subtile de cette fable à l'ironie mordante.
La tendresse n'y est cependant jamais bafouée, elle s'exprime aussi bien à travers les personnages les plus bouffons qu'à travers une poésie simple chantant la beauté du monde. C'est ce mélange de tons, cette multiplicité de points de vue qui nourrissent le spectacle et lui donnent son raffinement sans sérieux.
Avon Sophie
Point de vue Léonce et Léna
Sud-Ouest,
18 septembre 1996
Partenaires
Conseil général de la Gironde
IDDAC
Ville de St-André de Cubzac
Mairie de Bordeaux
Goethe Institut
Office Artistique de la Région Aquitaine - OARA
Consulat général d'Allemagne à Bordeaux
Théâtre en Miettes
IDDAC
Ville de St-André de Cubzac
Mairie de Bordeaux
Goethe Institut
Office Artistique de la Région Aquitaine - OARA
Consulat général d'Allemagne à Bordeaux
Théâtre en Miettes
Présentation
Il était une fois... au royaume de Popo et au pays de Pipi vivaient deux jeunes gens du nom de Léonce et de Léna. Ils ne se connaissaient pas mais leurs pères voulaient les marier.
Léonce, l'esprit révolté, s'enfuit en compagnie de son ami Valério. De son côté, la Princesse Léna, en compagnie de sa Gouvernante, s'enfuit aussi : l'obligation d'épouser un homme qu'elle n'a pas choisi la fait souffrir. Mais le destin veille. Léonce et Léna se rencontrent par hasard, et ignorant qui ils sont, tombent amoureux et finissent par se marier.
Farce triste ou drame léger ? Pamphlet ou divertissement ? La pièce Léonce et Léna dissimule-t-elle sous ses airs de comédie élégante un art subversif, une dénonciation des tardives survivances du régime absolutiste ?
Quoi qu'il en soit, c'est une comédie que Büchner a pris le parti décrire.
Si l'auteur est soupçonné de dénoncer une fois encore la légitimité du système, c'est avec simplicité et dérision qu'il s'y emploie.
La bouffonnerie du roi Pierre, l'ambition de Valério, le désabusement du prince Léonce, le sarcasme du précepteur sont les moyens que Büchner utilise pour nous divertir. Si virulente qu'elle soit, la critique dans cette Allemagne d'avant 1848, est soumise à la forme.
C'est avec ironie que Büchner écrit ce pastiche de comédie romantique, qui congédie un genre qui a fait son temps avec la même gaieté que Don Quichotte, le roman de chevalerie.
Alors le parti est pris : Léonce et Léna est une comédie, un conte, un moment de plaisir.
Léonce, l'esprit révolté, s'enfuit en compagnie de son ami Valério. De son côté, la Princesse Léna, en compagnie de sa Gouvernante, s'enfuit aussi : l'obligation d'épouser un homme qu'elle n'a pas choisi la fait souffrir. Mais le destin veille. Léonce et Léna se rencontrent par hasard, et ignorant qui ils sont, tombent amoureux et finissent par se marier.
Farce triste ou drame léger ? Pamphlet ou divertissement ? La pièce Léonce et Léna dissimule-t-elle sous ses airs de comédie élégante un art subversif, une dénonciation des tardives survivances du régime absolutiste ?
Quoi qu'il en soit, c'est une comédie que Büchner a pris le parti décrire.
Si l'auteur est soupçonné de dénoncer une fois encore la légitimité du système, c'est avec simplicité et dérision qu'il s'y emploie.
La bouffonnerie du roi Pierre, l'ambition de Valério, le désabusement du prince Léonce, le sarcasme du précepteur sont les moyens que Büchner utilise pour nous divertir. Si virulente qu'elle soit, la critique dans cette Allemagne d'avant 1848, est soumise à la forme.
C'est avec ironie que Büchner écrit ce pastiche de comédie romantique, qui congédie un genre qui a fait son temps avec la même gaieté que Don Quichotte, le roman de chevalerie.
Alors le parti est pris : Léonce et Léna est une comédie, un conte, un moment de plaisir.
Tournée
De 1996 à 1999
Création en août 1996 au Château Robillard à Saint-André de Cubzac
Marché des Chartrons à Bordeaux
Salle Evasion à Ambarès
Rencontres Théâtrales d'Eysines
Ville de Sainte-Foy-La-Grande
Centre culturel municipal de Bergerac
Les Colonnes de Blanquefort
Théâtre des 4 Saisons à Gradignan
Théâtre du Péglé à Mt-de-Marsan
Théâtre Le Palace à Périgueux
Création en août 1996 au Château Robillard à Saint-André de Cubzac
Marché des Chartrons à Bordeaux
Salle Evasion à Ambarès
Rencontres Théâtrales d'Eysines
Ville de Sainte-Foy-La-Grande
Centre culturel municipal de Bergerac
Les Colonnes de Blanquefort
Théâtre des 4 Saisons à Gradignan
Théâtre du Péglé à Mt-de-Marsan
Théâtre Le Palace à Périgueux