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LE COEUR D'UN BOXEUR

Présentation

Jojo, 16 ans, un garçon apparemment tranquille mais avec une grande gueule, a été condamné après un vol de cyclomoteur à repeindre les murs dans une maison de retraite. Il y rencontre un pensionnaire, Léo, vieil homme solide âgé d'environ 65 ans qui fait semblant d'être sénile pour qu'on le laisse tranquille. Ni les mots délurés de Jojo ni ses provocations ne peuvent l'arracher à sa léthargie. Jojo se met donc au travail. Tout en peignant les murs dans la chambre nue et sans ornement, il raconte au vieil homme ses soucis et ses problèmes. Il lui dit que s'il a endossé ce délit, c'est uniquement pour éviter la prison au chef de sa bande.

À sa grande surprise, Léo se met alors tout d'un coup à parler : en réalité, il a les idées parfaitement claires et a compris tout ce que lui a raconté Jojo. Les deux hommes se rapprochent peu à peu, on abolit les préjugés, Léo perce la façade nonchalante de Jojo et reconnaît, derrière, le garçon honnête. Ainsi naît peu à peu entre Léo et Jojo une amitié dont ils profitent tous les deux. Ils deviennent alliés contre une société qui ne les prend ni l'un ni l'autre pour les individus à part entière et s'aident mutuellement. Les sages conseils du vieux dissuadent le jeune de faire des bêtises, et Léo, pour sa part, obtient l'aide de Jojo pour préparer sa fuite de la maison de retraite … (Hans Frisch)

de Lutz Hübner

Prix allemand du Théâtre pour la Jeunesse 1999

A partir de 10 ans

Durée : 1 h 15

Traduction : Jörn Cambreleng

Mise en scène : Jürgen Genuit

Musique originale : Ludger Nowak

Avec : Namo Ehah et Jean Darie

Scénographie : Cyril Babin

Création lumière : Alain Unternehr

Production et diffusion : Stéphanie De Roux

Crédits photos : Cyril Babin

Création française en janvier 2008 au Théâtre le Palace à Périgueux

Critiques :

Lutz Hübner a écrit une pièce en vase clos, sympathique et chaleureuse, sur l'apprentissage de la vie et la manière de ne pas l'oublier. Il a ainsi réussi une comédie dans laquelle on défend des idéaux sans effets spectaculaires. Dans une maison de retraite, l'ancien champion de boxe, Léo, et le jeune Jojo se rencontrent. Autrefois c'était le vieux qui était fort. Le jeune le devient au fur et à mesure que se développent leur amitié, le vieux tirant pour sa part des leçons de la faiblesse du garçon. On brise ainsi le cliché de l'héroïsme masculin. L'auteur raconte en dialogues vifs le plaisir que prennent les deux personnages à s'apporter une aide mutuel, sans motif caritatif, dans la mise en œuvre de leurs rêves. Il permet aux personnages de coexister véritablement. (Extrait de la justification du jury)

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